MUSIQUE      CINEMA      ARTS VISUELS      LIVRES      POP LUCIDE      POST DIGITAL

31 octobre 2016

Looseloque: un livre sur les perdant-e-s, les rejeté-e-s et autres boloss

Le livre de la lose. Format carton pizza, sérigraphie: Valentin Augsburger.

Après le cool et le chill, l'association cooloque, qui souhaite apporter des réflexions libres sur des thématiques actuelles absentes des débats académiques, s'est penchée sur la lose, la défaite dans tous ses sens. A travers différents axes, il s'agissait de s'intéresser à ceux qui sont souvent oubliés, moqués ou rejetés: les perdant-e-s, les rejeté-e-s et autres boloss. A une époque où à la win représente une quête sociale à la fois centrale et désabusée, il semblait important de s'arrêter sur les différentes significations, forces et limites de la lose, que ce soit dans une perspective conceptuelle, artistique, sportive, médiévale, urbaniste ou genrée.

25 octobre 2016

Les éditions de la Marquise

Illustration: Léa Meier (gauche) et Constant Bonnard (droite)
Lancées en 2016, les éditions de la Marquise rafraichissent l'édition de livres locale. Ne se situant ni dans les codes du livre artistique ni dans ceux des maisons d'éditions traditionnelles, ces deux premiers livres prennent toute leur force de leur texte et de leurs illustrations. La disparition de l'homme à la peau cendre, écrit par Auguste Cheval et illustré par Constant Bonnard, offre l'humour et le suspense d'un polar autant aventureux que glandeur, où le plaisir vient de l'amitié et des anecdotes partagées. Les Immortelles, de Louis Bonard et illustré par Léia Meier, explore lui différents mythes dans un style à la fois lyrique et charnel, mais surtout d'une liberté d'écriture dont la force n'entrave en rien la qualité. Inès, qui s'occupe des éditions et du travail de sélection et d'édition des textes, répond à nos questions.

12 octobre 2016

Locarno 2016 : détours visuels

Crédit : Stills de The Challenge de Yuri Ancarani
Installé dans son nid bucolique face au lac azur et aux montagnes vertes, Locarno se sent pousser des ailes pour sa 69ème édition comme en témoignent certains films misant (uniquement) sur un esthétisme frimeur et où les documentaires préfèrent montrer plus que raconter. Mais dans son programme dense et parsemé, Locarno réussit à garder un niveau général proche de celui de l’année dernière. Entre documentaires flirtant avec la réalité et fictions sur-réalistes, retour avec beaucoup de recul sur le Locarno 2016.