On l'a dit encore plus unlimited que jamais. On l'a trouvée plutôt sobre, cette exposition sans limites offerte par Art Basel cette année. Moins de grandes sculptures au profit d'espaces plus intimistes et généreux, tels ceux dédiés aux travaux de Martin Boyce, Ramon Ondak, Sanya Kantarovsky sans oublier la leçon de Victor Burgin. Du jeune, du très connu, des ratés (l'effarante performance de Kader Attia, on y reviendra) mais aussi de l'historique. Telle ce sublime triptyque vidéo de Kenneth Anger, réputé comme le plus sataniste des réalisateurs, en ouverture d'Unlimited. Court, trop court sans doute, l'Inauguration of the Pleasure Dome (1954) présenté à Bâle avait le mérite toutefois de replacer Anger sur l'échiquier international. Voici ici la version Eldorado, du nom de l'album du même nom d'Electric Light Orchestra, tel que voulu par Anger en 1978. On trouve la version 1954 facilement sur le www.
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